IAMDESI

L’Occident vu par Befikre et Ae Dil Hai Mushkil

Une croyance commune considérerait qu’en Occident tout est permis . L’année dernière, deux films ont retenu notre attention : Ae Dil Hai Mushkil et Befikre. Deux films réalisés par les réalisateurs les plus reconnus et les plus populaires du cinéma hindi Karan Johar et Aditya Chopra.

Ae Dil Hai Mushkil

Le point commun entre ces deux films est la manière de représenter l’Occident. En effet, l’image d’un territoire libre voire trop libre, où toutes les folies y sont possibles. Prenons l’exemple de Ae Dil Hai Mushkil tourné en France, en Autriche, à Londres et en Inde. Le film relate l’histoire d’Alizeh et Ayan qui profitent de la vie au jour le jour. Jusqu’au moment où, Alizeh décide de se marier avec son ex petit ami DJ Ali. Les passages,où Alizeh et Ayan passent leur temps à boire, aller en boîte et faire les guignols dans la rue, ont été tournés à l’étranger. Alors que les préparatifs du mariage et le mariage ont été tournés en Inde. On pourrait y voir un message caché : « Libre à l’étranger mais une fois en Inde, retour à la réalité ».

Befikre

Befikre est presque similaire. Le film se déroule entièrement en France. Il raconte l’histoire de Shyra, une française née de parents indiens, et de Dharam, un indien venu travailler en France pour lancer sa carrière d’humoriste. Shyra et Dharam sont des sex friends, ils profitent de chaque instant passé ensemble sans s’engager dans une relation amoureuse. Dans le film, on retrouve tous les clichés possibles sur Paris et les français. Aussi, le film commence avec la chanson Labon Ka Karobaar où plusieurs couples hétérosexuels et homosexuels s’embrassent. De fait, la représentation de la femme occidentale se fait toujours libre sexuellement. En effet, Shyra est une femme qui a eu de multiples relations avant de se retrouver avec Dharam.

Par conséquent, la France est montrée sous deux facettes. L’Eldorado avec cette image carte postale où tout est possible et le pays des débauches comparé à l’inde. C’est l’image donnée de L’Occident dans la plupart des films étrangers.

Finalement, ce qui est important à retenir, c’est l’évolution du personnage féminin dans les films hindi. Shyra et Alizeh sont aussi deux femmes indépendantes. Toutefois, il aurait été plus audacieux de tourner ses films en Inde, tout en gardant exactement les mêmes personnages et les mêmes histoires. Une manière de montrer les relations entre une femme et un homme en Inde sous un nouvel angle et dans la société indienne.

Lu et approuvé par Célia

Donnez une note à cet article :

Partagez l'article sur vos réseaux sociaux :